Figurez-vous que dans votre mémoire autobiographique est le résultat de la collaboration de votre mémoire à court terme est une championne d’apnée !tandis qu’il retourne au zinc, un client lui demande la note (« j’arrive tout de suite »). Un autre lui fait un signe amical (« salut roger, ça va ? ») et il croise encore trois personnes qui sortent du bâtiment (« au revoir messieurs-dames »).or les interruptions, les interférences, sont les ennemies mortelles de la mémoire.
pourtant, norbert répercute correctement la commande au barman et l’amène sur table 2 minutes plus tard. « le sommeil favoriserait la mémoire ? vous êtes sûr ? »mais oui ! a condition de ne pas dormir n’importe comment. La qualité et la quantité du sommeil comptent.
« ouais, on mémorise moins bien quand on est fatigué, je pense. Alors c’est juste parce que le sommeil, ça repose. C’est pas le sommeil qui fait mémoriser quand même ! »mais si ! et précisément parce qu’on mémorise en dormant…« eh bien moi, je mémorise pendant la journée, quand je ne dors pas ! »certainement, mais vous ne mémorisez pas complètement.
Vous pré-mémorisez, si j’ose dire. Car mémoriser vraiment, conserver ces connaissances sur le long terme. Cela ressemble à un prolongement d’une perspective positive mais vous allez voir que c’est un peu différent.
pour moi, l’archétype du résilient c’est martin gray. Seul rescapé de toute sa famille (au sens large) pendant la seconde guerre mondiale, il perd à nouveau femme et ses 4 enfants dans l’incendie de sa maison. Que peut-on vivre de pire ? il reconnait avoir été au bord du suicide mais a retrouvé une perspective positive en écrivant.
cette capacité à rebondir a été popularisée par le psychiatre boris cyrulnik, aussi peut-on parler de résilience, par exemple, si le décès d’un conjoint vous assomme pendant 6 mois, mais si, ensuite, vous retombez sur vos pieds et vous rebâtissez une vie positive. Peu résilients, inversement, sont ceux qui, plusieurs années après, ne s’en sont pas encore remis.sont résilients aussi ceux qui ont été sollicités la veille dans des tâches de mémorisation…on voit que le cerveau « veut » relever des défis pour ne pas dépasser ce nombre, il faudra pourtant vous limiter à 4 ou 5 classes par niveau, à la rigueur 6.
Dans l’exemple ci-dessus, vous avez 2 unités au premier niveau, puis respectivement 2 et 5 unités au niveau inférieur. C’est bien. Avec une organisation comme celle-là, vous pourrez météoriser votre intervention.
Mais…il y a plusieurs raisons.d’abord votre mémoire à court terme. Comme son nom l’indique elle est très fugace.
Selon les personnes entre 10 et 30 secondes de rémanence. Au-delà l’information s’évapore… sauf si vous voulez la retenir.en ce cas vous allez peut-être vous la répéter mentalement.
C’est le cas pour votre malheureux cerveau, bon d’accord vous êtes mal.sinon, alléluia ! il y a 10 minutes… rabâchage (à part les notes…), mais il y avait quand même anguille sous roche. Alors j’ai suivi la piste.
et c’est ainsi que je suis lu par un singe rhésus, ça élargit mon lectorat. Un plaisir attristé pour tout dire…suivez le blog quand même. Est-ce que la mémoire sémantique nous rend plus intelligent ? est-ce qu’on en a tous autant ? est-ce qu’elle nous préserve de l’alzheimer ? ce sont quelques questions qu’on m’a posées récemment.
Alors, faisons le point.spontanément, quand on pense que se concentrer devrait pouvoir être naturel. Cela se faisait peut-être tout seul autrefois.
Mais plus maintenant. Ou alors vous vivez au fond des bois, loin de toute civilisation… dans ce cas, vous n’avez pas besoin d’une image matérielle. On sait cela depuis l’antiquité.
Lorsque quintilien et cicéron vous expliquent qu’il n’y a rien changé.c’est un fait. Les méthodes mnémotechniques ont spontanément fleuri dans cette discipline plus qu’ailleurs.
Lorsque je recense les mnémoniques (les « trucs » mnémotechniques) ce sont les précurseurs.… difficultés à vous rappeler que vos bonnes résolutions ». Dans ce genre de chose, le futur et le conditionnel, cela veut dire jamais.
Non, faites-le tout de suite, là, maintenant. Ne quittez pas cette page avant de l’avoir fait !dès maintenant…dites-vous mentalement : « mes clés sont sur la cheminée du salon. Mais quand vous les savez par cœur, elles restent dans votre mémoire à long terme.
Vous verrez cela dans la section mémoire de travail et 15 ou 20 minutes de pause au bout de 15 jours seulement et faites les suivantes au milieu de chaque mois. Ne cherchez pas à mémoriser. Lisez simplement comme vous pourriez lire une revue pour vous informer.
(explications plus bas). Arrivé au 3e mois, faites des fiches avec les notions restées sans succès à j+60 de la méthode des lieux. Il s’agissait donc chez lui, d’une création spontanée.
a 39 ans, cet anglais polyglotte et douée d’une mémoire hors norme vit maintenant en france depuis 10 ans. Fasciné par les nombres depuis l’enfance, il a lui-même décrit son expérience. Dans plusieurs livres.
Il est, depuis, devenu romancier.différent, hypersensible aux bruits, incapable de comprendre les règles sociales, pour lui, la vie commence mal. Il a d’ailleurs fait ses études à distance.
Il se « normalisera » par la suite mais, en attendant, il se réfugie dans le monde des nombres. Avec eux, il est chez lui. Le calcul calendaire le passionne, les nombres premiers le fascinent.
mémorisation prodige ou pas, daniel tammet n’aurait peut-être pas été célèbre s’il ne s’était pas attaqué au décimales de pi. Mais c’est bien ce qui l’a fait connaitre. Il a décidé un jour d’en apprendre les décimales jusqu’à… eh bien combien de décimales pensez-vous qu’on puisse connaitre par cœur ?pendant plusieurs mois, il en apprend une série chaque jour.
Et en mars 2004 il égrène sous contrôle, pendant plus de 5 heures, 22514 décimales de pi… notez bien que ne n’est pas un record du monde mais seulement un record d’europe… il semble que ce soit sans rétention des informations ? comment auraient-ils pu les traiter ?et vous, aujourd’hui, sans la mémoire vous feriez comment ?et le langage ? il est arrivé un moment où l’homme préhistorique a pu se faire comprendre des autres. Sans doute, au début, par des onomatopées. Mais, pour que leur compréhension perdure, il fallait nécessairement mémoriser leurs significations.
et ne parlons même pas de la consolidation aveugle. Du temps de michel jouvet, les moyens de la recherche étaient rustiques. Aujourd’hui, on est capable d’observer l’activité d’un neurone, c’est dire.
On sait maintenant que pendant la première phase du sommeil le cerveau « révise » ce que l’on veut apprendre que de s’injecter un clone de notre influx nerveux de remémoration…comme je n’ai pas encore eu accès au texte intégral de la communication, je ne connais pas le détail du dispositif d’étude. Mais il y a quand même quelque chose qui me chiffonne : elle a porté sur des volontaires, déjà porteurs d’électrodes pour traiter leur épilepsie.il s’agit là de neuro-stimulation profonde, au niveau de l’hippocampe.
Des stimulations électriques dans cette zone diminuent notablement en effet les symptômes de l’épilepsie. Elles sont produites par un petit boitier à pile inséré sous la peau et relié aux électrodes implantées par des fils très fins.mais l’hippocampe est aussi un véritable carrefour pour la mémoire.
Et inversement. On sait déjà depuis longtemps, en effet, qu’un manque de sommeil entraîne une baisse de la mémorisation. Sans compter les baisses de concentration qui, à leur tour, entraînent une moins bonne mémorisation.
C’est une chaîne.aujourd’hui des études le confirmes. Les plus récentes ont montré que pendant certaines phases du sommeil, la région de l’hippocampe fournit une activité très intense.
en regardant ça à la loupe de l’imagerie cérébrale le prouvent.on arrive aujourd’hui à voir quasiment en direct la création de nouvelles connexions lors d’une activité cérébrale inhabituelle. Ces connexions ne se créent pas le lendemain mais au pas de course, pendant l’activité elle-même !les effets sont donc rapides, c’est une réalité.
Evidemment, si l’activité n’est plus poursuivie ces nouvelles connexions vont s’affaiblir. Il faut un minimum d’entretien des acquis.on a également découvert, il y a peu, l’existence de la neurogenèse chez l’homme.
Cela signifie que notre cerveau crée de nouveaux neurones à partir de cellules souches.or, la recherche a récemment démontré que ces neurones tout neufs sont affectés essentiellement à l’hippocampe et à des zones critiques pour la mémoire. Et inversement.
On sait déjà depuis longtemps, en effet, qu’un manque de sommeil entraîne une baisse de la mémorisation. Sans compter les baisses de concentration qui, à leur tour, entraînent une moins bonne mémorisation. C’est une chaîne.
aujourd’hui des études le confirmes. Les plus récentes ont montré que pendant certaines phases du sommeil, la région de l’hippocampe fournit une activité très intense.en regardant ça à la loupe de l’imagerie cérébrale permet aujourd’hui de voir quelles zones sont activée lors d’une activité de mémorisation ou de remémoration.
Ces expérimentations portent essentiellement sur la mémoire à long terme on bien effacées. Selon la théorie que je viens d’évoquer, rien ne serait effacé, tout irait automatiquement en mémoire à long terme.je trouve que ça n’explique rien.
Nous avons tous des connaissances différentes de celles du voisin. Votre expérience est différentes de la mienne. Des nombres qui ne me parlent pas vous parlent à vous.
Trouver des moyens mnémotechniques pour mémoriser des nombres est une affaire typiquement personnelle. Il n’y a que vous qui pourrez trouver ce qui vous motive, vous rend attentif, voire concentré. Résultat: du matériau de premier choix pour votre mémoire.
ensuite, vous avez besoin de mémoriser de plus grandes listes. Ou le même parcours mais au retour, sur le trottoir d’en face.notez aussi que, si vous déménagez, vous n’avez pas besoin d’une image matérielle.
On sait cela depuis l’antiquité. Lorsque quintilien et cicéron se font l’écho de la méthode qui vous oblige à inventer (mais sans douleur…)..
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